
- Activités proposées
- Programme des groupes de travail
- Thérapeutes associés
- Extraits et notes de lectures
Ce qui est visé est une sensibilisation forte à l’état d’esprit de la Psychologie Analytique ainsi qu’une meilleure appréhension de ses principales hypothèses et de ses concepts.
Ce qui est également visé est l’acquisition de repères jungiens qui permettront un perfectionnement de l’écoute et de l’interprétation des rêves en psychothérapie.
La première année peut être considérée comme un prélude, une mise en tension.
Les fondamentaux du travail des rêves en psychologie analytique y seront rappelés autant que la nécessité s’en fera sentir.
L’enseignement explicite et développe les énoncés jungiens en se basant sur l’oeuvre de CG Jung et sur les commentaires et approfondissements de certains de ses successeurs, notamment Marie Louise von Franz, Elie Humbert, Etienne Perrot, ainsi que Barbara Hannah, James Hillmann, Robert Johnson, etc...
Cette exposition de la psychologie analytique est illustrée par des cas concrets. Elle se réfère constamment à la pratique de l’écoute et du dialogue et à celle de l’interprétation des rêves.
Nous nous efforçons donc d’explorer, d’expérimenter, et d’authentifier les arcanes et les aspects de la Psychologie Analytique Jungienne à partir d’études de cas et de situations cliniques.
Ce qui conduit aussi à mettre en perspective les concepts et énoncés jungiens par rapport à d'autres approches psychologiques et spirituelles.
Ce qui sera privilégié, tout au long du cycle est le raccordement au travail de l'inconscient, compte tenu d'un contexte et d'une problématique. Il s'agit donc d'observer ce travail, l'évolution du processus, et de repérer les facteurs dynamiques.
Cette deuxième année est consacrée à l’étude des répertoires symboliques et notamment de celui de la philosophie alchimique, qui est le référent essentiel de la psychologie analytique.
(La philosophie alchimique, dans la mesure où elle décrit, sous une forme projetée, le travail de l’inconscient, peut être considérée comme une proto-psychologie de l’inconscient, comme Jung l’a bien montré, qui a consacré une bonne partie de son oeuvre au rapprochement entre ce qu’il observait et le fonds traditionnel ).
Nous nous appuyons notamment sur les ouvrages suivants : Psychologie et Alchimie, La Psychologie du Transfert, Mysterium Conjunctionis, Les Racines de la Conscience, Aion, sur ceux de Marie Louise von Franz, en particulier Alchimie, une introduction au symbolisme et à la psychologie et Matière et Psyché, et enfin, de façon très substantielle, sur l’oeuvre d’Etienne Perrot.
En introduction à cette deuxième année, nous nous arrêterons un moment sur les réflexions et définitions de Jung et de ses successeurs concernant les archétypes.
Un accent significatif est mis sur la phénoménologie de l’inconscient et donc sur la vie symbolique. C’est à dire que nous nous attachons à repérer, parmi les productions spontanées de l’inconscient, quels symboles se rattachent à telle ou telle phase du développement psychique, comment ces symboles décrivent les mouvements de l’âme et affectent le psychisme, et quelles métamorphoses ils favorisent. On peut retenir cette définition du symbole issue d’un ouvrage d’Etienne Perrot : « Une image née de la profondeur de la conscience et véhiculant un dynamisme qui, si on l’accueille, enrichit le champ de conscience et y produit une transformation ».
Cette connaissance des symboles enrichit évidemment aussi notre capacité à procéder à des diagnostics.
Nous sommes donc clairement dans une psychologie de l’inconscient et nous nous intéressons d’abord à ce que la psychologie des profondeurs de Jung a le plus nettement mis en évidence, à savoir le travail naturel de transformation psychique amorcé ou effectué par l’inconscient et son orientation vers un but. L’inconscient dont la psychologie analytique jungienne constate l’autonomie de certaines strates est un processus. Ce travail de l’inconscient permet une réorientation et une transformation dans la mesure où l’on s’y raccorde, c’est-à-dire que l’on accepte d’être saisi et affecté par lui, ce qui est la mesure d’une participation consciente à l’individuation. Il s’agit il va sans dire d’un travail qui concerne la structure de l’être et donc la transformation des ressorts de la personnalité.
Il est important de préciser que notre approche ne revêt en aucun cas le caractère d’une entreprise d’érudition. Nous ne nous penchons sur ces symboles que parce qu’ils apparaissent très fréquemment dans nos rêves, sous une forme traditionnelle ou sous une forme plus singulière (actualisée).
Nous nous référerons abondamment à la typologie jungienne; aux deux types d’attitude: -introversion et extraversion-, et aux quatre fonctions d’orientation de la conscience: -pensée, sentiment, intuition, sensation-.
Nous fixerons aussi notre attention sur la façon dont les rêves illustrent les structures et les caractères tels qu’ils sont décrits dans les répertoires de la psychopathologie (Jean Bergeret, René Roussillon, DSM, Travaux de Gilles Delisle en Gestalt PGRO) Otto Kernberg, etc..).
L’état d’esprit de la philosophie alchimique, tel que nous avons commencé à l’appréhender au long de la deuxième année, nous permettra toutefois, dans certains cas, d’avoir une lecture de cette psycho pathologie orientée par l‘impératif de la conjonction des opposés et donc une réponse clinique différente.
Nous nous efforcerons aussi d’approfondir la nature et de tenter d’apprécier l’efficacité de la psychologie alchimique en nous posant les questions suivantes :
Quel est l'intérêt clinique de la vie symbolique ?
Sous quelles conditions ça agit ?
Comment profiter de la dynamique inconsciente, et quels sont les principaux obstacles ?
Quelles sont les incidences des structures psychiques et des potentiels physiques de nos patients?
Au long de ce troisième et de ce quatrième séminaire nous nous attacherons à préciser le cadre, les limites, et les perspectives différentes d’une clinique jungienne.
Nous nous intéressons non seulement au contenu des rêves mais à la relation du rêveur avec ses rêves, à la façon dont il les dit, à sa capacité ou non d’associer, à ses modes associatifs, et à ce qu’il fait de ses rêves. Nous nous efforcerons aussi de définir l’éventail des réponses appropriées : dialoguer, provoquer, solliciter les associations, interpréter ou non, commenter le rêve, amplifier ou questionner à partir du rêve, proposer une imagination active, etc.
Les troisième et quatrième année se développeront selon l’axe du transfert dont nous étudierons les différents aspects :
Ces troisième et quatrième années visent :