L’ouvrage traite des énergies qui doivent être identifiées, reconnues, parfois vécues, et qui doivent être métabolisées
Celles-ci ne sont en définitive les énergies du Mal que
par notre méconnaissance de leur influence
ou (et) par notre difficulté à nous situer par rapport à elles
ainsi que par notre incapacité à les traiter et à les intégrer sans prendre appui sur la fonction symbolique et synthétique de l’inconscient
La question se pose de savoir si les forces qui sont à l’œuvre, et conduisent au mal tant sur le plan individuel qu’au niveau collectif peuvent faire l’objet d’un travail conscient en psychothérapie en vue de les intégrer ou de leur donner une place différente ? Quelle peut être la forme de ce travail. Correspond-il à ce que les traditions et les philosophies ont depuis toujours préconisé. Qu’apporte t’il de nouveau ?
L’ouvrage traite des points suivants et tente d’apporter des illustrations cliniques correspondantes :
- de la nécessité de poursuivre les tâches auxquelles nous vouent les enseignements traditionnels : se positionner en faveur du bien et éviter la démesure.
- de la redéfinition de la responsabilité de l’homme qui doit non seulement mieux identifier son ombre personnelle mais s’affronter à l’ombre du monde et pour cela s’efforcer de considérer avec circonspection le phénomène divin.
Il s’agit alors de se distinguer consciemment des influences archétypiques, de l’imaginaire et de toute forme d’idéalisme et de se situer dans la perspective d’ une union ou d’une coexistence des opposés.
- de l’importance fondamentale de prendre appui sur l’inconscient lui-même, sa fonction compensatrice et ses vertus symboliques pour métaboliser certaines énergies dont la non domestication serait source de mal
- de l’opportunité d’une autre considération de la matière et du corps
- de l’individuation et de la réalisation d’une quaternité en redonnant une place majeure à la fonction de sentiment.